Dossier Municipales n°8
Dossier Municipales 2008: Angoulême

Pourquoi je suis candidat...
Chers Angoumoisines et Angoumoisins, Depuis le vote des militants socialistes, le 21 septembre 2007, je suis officiellement candidat aux prochaines élections municipales de mars 2008 pour Angoulême. Ce scrutin est un des moments les plus forts de notre démocratie, par le dialogue direct qu’il permet entre les électeurs et leurs futurs élus. Ce dialogue, je l’ai déjà engagé sur le terrain et il va s’intensifier. Mais je vous propose aussi de faire vivre le débat d’idées, de faire surgir des propositions pour Angoulême, notre cité, sur mon blog. Mieux qu’une fenêtre personnelle, je souhaite que cet espace soit un véritable forum pour les angoumoisines et les angoumoisins qui, comme moi, ressentent l’impérieuse nécessité du changement. Tout d’abord, pour planter le décor et lancer ce débat je vous propose de réagir à ces quelques questions auxquelles j’ai dû répondre avant de décider d’être candidat pour Angoulême 2008.
Pourquoi suis-je candidat à la mairie d’Angoulême ?
Tout d’abord, je m’engage parce que, enfant d’Angoulême, j’aime ma ville. C’est pour moi un accomplissement de me mettre au service des angoumoisins en privilégiant le dialogue et la concertation qui nous manquent tant, mais aussi avec la rigueur et l’autorité nécessaires à l’exercice du pouvoir.
Qu’est-ce qui m’a décidé ?
J’ai pris cette décision après mûre réflexion. J’ai beaucoup consulté et les responsables socialistes d’ Angoulême, ensemble, m’ont demandé d’être candidat. C’est un combat difficile mais je sais qu’au fond de moi j’y vais pour gagner !
Cette candidature, pourquoi faire ?
L’heure du redressement d’Angoulême a sonné. Depuis 12 ans, la municipalité n’a pas défini de stratégie et a failli en n’affichant pas ses ambitions quant à l’évolution de notre ville. Les actions menées sont désorganisées et gérées au coup par coup. Le bilan est cinglant : Angoulême subit une importante perte de population (3 000 habitants en moins sur cinq ans), l’exode des jeunes, le délitement du tissu économique et la perte d’emplois. Dans ce contexte, donner de nouvelles chances à Angoulême est pour moi une priorité. Notre ville regorge de compétences et de talents, le plus souvent ignorés. Je souhaite remettre les angoumoisins au cœur du projet municipal pour relancer notre ville et la développer.
Quelle mesure prioritaire pour regagner des habitants ?
Il faut évidemment redonner la possibilité aux revenus modestes de se loger, y compris en centre-ville. Dans l’actuelle l’ORU (Opération de renouvellement urbain), le seul objectif a été de répartir les logements sociaux sur l’ensemble de l’agglomération, ce qui a eu pour conséquence logique la baisse de la population sur Angoulême même. Mettre en place une véritable politique du logement (en instaurant par exemple la Caution Municipale pour les jeunes locataires), c’est recréer de la mixité sociale et une véritable dynamique. Il faut également faire revenir de l’activité économique à Angoulême. Tout miser sur le commerce ne suffit pas car pour dépenser il faut de l’argent. Je souhaite donc développer un pôle tertiaire autour de la finance et des assurances. Je souhaite aussi faire revenir les artisans en ville, en particulier les artisans d’art, et des commerces de proximité, pour répondre au vieillissement de la population et aux besoins de services de proximité dans les quartiers d’Angoulême.
Comment mobiliser autour de ce projet ?
Au travers de mes responsabilités actuelles au Département et à la Région, je suis déjà à l’écoute des angoumoisins et en action pour eux, depuis plusieurs années maintenant. Ma connaissance du terrain et de ses réalités, mon expérience politique me permettent de cerner les vrais problèmes, mais aussi de proposer avec vous tous des pistes de solutions réalistes. J’ai déjà engagé la phase de consultation de la population en répondant à l’invitation des 200 membres de l’association Dynamique Angoulême. Elle organise des forums participatifs où tous les habitants d’Angoulême ont la parole. Je travaille également en lien étroit avec les milieux professionnels, associatifs, culturels, sportifs et les employés municipaux. Je vais me rendre encore plus disponible pour chaque angoumoisin qui a le droit de rencontrer son futur maire. Moi, je serai présent, comme toujours, sur le terrain au milieu des gens, pour être l’ambassadeur d’Angoulême, pour permettre à ma ville de rayonner nationalement et internationalement tout en étant au cœur des politiques départementales et régionales.
Quelle équipe composer pour réaliser ce projet ?
Un critère avant tout : la compétence. Je vais constituer la véritable équipe d’Angoulême. Une équipe où la place de chacun ne dépendra pas des étiquettes et des équilibres politiques mais des compétences. Avec des angoumoisins de toutes origines, les mondes économiques, culturels, sportifs, associatifs seront alliés pour former le gouvernement municipal. Etre à gauche, cela veut dire être un homme libre. Je serai l’architecte d’un projet ambitieux et novateur, ouvert aux talents et aux énergies. Ce projet sera débattu avec les angoumoisins et présentés mi-décembre.
Biographie
Bonjour, afin que vous me connaissiez mieux, voici un résumé de mon parcours personnel, professionnel et militant ...
Je suis né le 22 juillet 1963, d’un père agent EDF et d’une mère animatrice des ventes, j’effectue mes études secondaires au lycée Marguerite de Valois. Après l’obtention d’un Bac B, je poursuis des études de Lettres et d’Ethnologie à l’université de Bordeaux.
Durant cette période, pour financer mes études, je suis surveillant au collège de la Grande Garenne et animateur, puis directeur de centres de Loisirs à Angoulême (Clairgon et Ferme des Valettes).
Je deviens professeur de Lettres dès 1990 et j’exerce dans différents établissements : lycées Jean Moulin à Thouars et Jean Monnet à Cognac, collège de Saint Amant de Boixe et enfin lycée professionnel Jean Caillaud de Ruelle de 1993 à 2004, année où je me mets en disponibilité pour exercer mes mandats électifs à « temps plein ».
Je m’investis dans la vie associative dès 1980 avec les Francas, puis l’Amicale Laïque d’Angoulême et l’Union sportive Saint Roch. Je m’engage au PS entre les deux tours des élections législatives de 1993 pour « reconstruire » le Parti et réaffirmer qu’on peut être socialiste à Angoulême sans honte ni reniement.
Je suis élu en 1998 sur le canton d’Angoulême-Ouest et je m’engage alors dans une opposition résolue à la majorité de droite du Conseil Général de la Charente. J’envisage dès lors de conquérir Angoulême afin de faire de ma cité une ville pour tous.
Je suis réélu sur mon canton en 2004, alors même que la Charente porte une majorité de gauche à la tête de son Conseil Général. Je suis alors nommé Premier vice-président aux côtés de Michel Boutant et Président de la commission des Finances, de la Cohésion territoriale et des Services publics du Conseil général de la Charente.
En parallèle, en avril 2004, je suis élu Conseiller Régional sur la liste menée par Ségolène Royal. Je deviens également Vice-Président du Conseil Régional de Poitou-Charentes et Vice-président de la commission de l'Économie, de l'Emploi, de l'Économie sociale et solidaire, de la Transparence et du Dialogue social.
Agenda des réunions publiques
Mardi 29 janvier à 19h
Frégeneuil - Maison de quartier, 215 rue de Basseau
Jeudi 31 janvier à 19h
Petit Fresquet et Saint Gelais - rue de la Belle Allée au Petit Fresquet
Mardi 5 février à 19h
Saint Martin et Saint Ausone - Maison de quartier, 167 rue Jules Ferry
Jeudi 7 février à 19h
Grand Font - CSCS CAJ, place Henri Chamarre
Jeudi 14 février à 19h
L'houmeau - Local Jeunes, rue Lamaud
Mardi 19 février à 19h
Sillac, Grande Garenne - CSCS MJC, 42 rue Pierre Aumaître
Jeudi 21 février à 19h
Victor Hugo - Maison des associations, Place de Livertoux
Mardi 26 février à 19h
Madeleine - Maison de quartier, place de la Madeleine
Vendredi 29 Février à 20h
Centre Ville, Plateau - Espace Franquin, Bd Berthelot
Mardi 4 mars à 19h
Bussatte, Champs de Mars - Espace Franquin, Bd Berthelot
Jeudi 6 mars à 19h
Ma Campagne - CSCS Louis Aragon, place Vittoria.
Article de libération sur Philippe Lavaud
Angoulême : Philippe Lavaud, sur la ligne de Ségolène Royal
Dans ce bastion UMP, le candidat socialiste fait campagne en suivant le modèle de la présidente de la région Poitou-Charentes.
Elle lui a envoyé un texto d’encouragement avant son premier meeting de campagne, il y a quinze jours. Puis un autre pour le féliciter à la sortie. Même quand elle n’est pas là, un petit parfum de Ségolène Royal flotte autour de Philippe Lavaud. En coulisse, ce soir-là, elle avait délégué son attachée de presse, pour lui apporter son soutien. Et, au pupitre, c’est une responsable du monde associatif qui la cite à brûle-pourpoint pour étayer son propos. Le candidat socialiste à la mairie d’Angoulême (Charente) parle de véritable «symbiose».
Un peu grande sœur, un peu mère poule, la présidente de la région Poitou-Charentes n’est jamais très loin. Philippe Lavaud, 44 ans, une petite décennie de politique derrière lui, est encore un poulain. Recruté pour les régionales de 2004, il a observé et fait son miel. «J’aiderai toujours Ségolène, affirme-t-il. Je lui dois énormément.» Et, en bon élève, il va donc tâcher de conquérir le chef-lieu de la Charente qui manque à son escarcelle. Les socialistes espèrent ainsi asseoir pour de bon leur suprématie locale, eux qui ont déjà pris le conseil général, et raflé l’ensemble des sièges de député.
Rumeur. Angoulême, c’est, en quelque sorte, le dernier bastion de droite en terre «ségoléniste». L’ultime rebelle face aux autres capitales régionales, Niort, Poitiers et La Rochelle, toutes à gauche. Pour le maire (UMP) sortant, Philippe Mottet, 44 ans, qui va tenter de reconduire son mandat, la pression monte. Il a beau affirmer ne pas déceler d’enjeu particulier, et se concentrer sur «un débat local, personnel et charnel, entre un candidat, sa ville et ses habitants», le défilé de ministres commencé début janvier semble pourtant dire le contraire. Il y a d’abord eu Christine Boutin. Puis Xavier Darcos. Rachida Dati, Hervé Morin et Christine Albanel sont annoncés. Quasiment une visite par semaine. De quoi réjouir les socialistes, ravis de cette fébrilité, et qui ne manquent pas une occasion de moquer ce renfort musclé. «Peut-être aurons-nous le plaisir de célébrer les noces de Carla et Nicolas», ironise un conseiller général. Il faut dire que la défaite cinglante de Philippe Mottet aux législatives, face à Martine Pinville, qui a remporté plus de 57 % des suffrages dans la 4e circonscription, ne le met pas non plus en confiance. «Je savais que c’était une circonscription très à gauche, et j’y suis allé en considérant que ne pas le faire aurait été un manque de courage», relativise-t-il aujourd’hui. Mais le message qui veut que les élus locaux restent à des responsabilités locales a été entendu. La rumeur lancée il y a quelques jours, selon laquelle Philippe Mottet, très proche de Jean-Louis Borloo, négocierait un poste au sein de son ministère de l’Environnement, a été promptement démentie. «Intox, jure le maire. Ce n’est ni dans mes projets ni dans mon plan de carrière.» Tout en laissant malgré tout la porte entrouverte : «Mais si un ministre me propose de travailler sur un projet précis dans un cadre plus large qu’un cabinet, pourquoi pas.»
Ses opposants y voient déjà un plan de sortie en cas de revers aux municipales. Depuis la présidentielle, le contexte politique local leur est en effet clairement favorable. Avec 54,13% des suffrages, Ségolène Royal l’a emporté dans 26 des 32 bureaux de vote d’Angoulême, et totalisait 1 700 voix d’avance sur Nicolas Sarkozy. Un score en très nette progression depuis 1995, où Lionel Jospin avait devancé Jacques Chirac d’à peine 72 bulletins.
Après dix-neuf ans à droite, le PS rêve donc de gagner l’hôtel de ville. Et la campagne s’annonce acharnée. Philippe Lavaud l’a d’ailleurs entamée très en amont. Empruntant au modèle politique de sa présidente de région, il a ainsi multiplié les «forums participatifs» dans les quartiers dès le mois d’avril 2007. Des rencontres avec les habitants qui pérennisent la méthode et le vocabulaire de Ségolène Royal, mais qui ont aussi pour but de combler l’important déficit de notoriété du candidat. Lui-même le reconnaît : «Je fais un maximum de terrain car il faut me faire connaître, c’est mon plus gros challenge.» Et, jusqu’au 9 mars, l’agenda est chargé, à raison de deux réunions publiques par semaine dans les centres sociaux ou les maisons de quartier.
Philippe Lavaud sait qu’il a une carte à jouer dans les enclaves les plus populaires. Prof d’histoire-géo, issu d’un milieu ouvrier, il a exercé dix ans en lycée professionnel par choix, puis se fait élire au conseil général en 1998 dans la cité de la Grande-Garenne. Ségolène Royal l’entraînera ensuite dans son sillage à la région, où il intègre la commission finances et se passionne pour les dossiers techniques. Décrit comme un «bosseur», qui «travaille à fond son sujet», «va toujours au bout des choses», il est présenté comme un gage de rigueur à Angoulême, où la fin catastrophique du règne Boucheron, en 1989, qui laissa un trou de 164 millions de francs dans les caisses de la ville, hante encore les esprits. Pour le reste, le candidat axe son discours sur les fondamentaux de son parti : éducation, logement, économie sociale, et une «démocratie locale» faite de budgets gérés directement par les quartiers, qui là encore n’est pas sans rappeler Ségolène Royal.
Piétonisation.La droite, elle, compte sur son bilan, soulignant l’opération de renouvellement urbain engagée dans les zones délabrées de la périphérie, la piétonisation du centre-ville, et la création de grands équipements comme le parc des expos. Les deux prétendants se rejoignent sur la nécessité de rendre son attractivité à la commune, qui a perdu 1 500 habitants entre 1999 et 2005. Et l’un des grands enjeux en termes de redynamisation est l’arrivée prochaine de la ligne à grande vitesse, qui placera Angoulême à une demi-heure de Bordeaux et une heure quarante-cinq de Paris.
Blog de Philippe Lavaud
http://www.lavaud-angouleme-2008.com/
Je soutien totalement Philippe Lavaud à Angoulême, candidat de la gauche moderne pour les municipales de Mars 2008 soutenu par Ségolène Royal et j'espère qu'il arrachera cette ville à la droite.
Alors faites gagner Angoulême avec Philippe Lavaud !!!
Alors bonne chance Mr Lavaud !!!
Arnaud Fage