Nicolas Sarkozy toujours plus bas !!!

Publié le par JL

Nicolas Sarkozy chute de 10 points, à 39% de satisfaits

C'est la plus mauvaise enquête d'opinion, depuis son élection, pour le chef de l'Etat, qui  perd 10 points en un mois, à 39% de satisfaits. 

0.033.jpgNicolas Sarkozy poursuit sa chute de popularité, perdant 10 points de bonnes opinions en février avec seulement 39% de satisfaits, contre 49% en janvier, alors que la cote de François Fillon bondit de 7 points avec 52% de satisfaits (45% en janvier), selon le baromètre Ipsos-Le Point à paraître jeudi 14 février.
C'est le plus mauvais sondage d'opinion, depuis son élection, pour le chef de l'Etat, qui recueille dans cette enquête 58% (+9) d'opinions défavorables (3% ne se prononcent pas).

Il a perdu 19 points de jugements favorables depuis le mois de novembre où il avait encore 58% de satisfaits dans ce même baromètre.
Il s'agit du dernier d'une série de sondages montrant un décrochage de la cote de popularité du président, dû notamment selon les sondeurs à la déception de l'opinion en matière de pouvoir d'achat et à une surmédiatisation de la vie privée du chef de l'Etat.
Les plus mauvais chiffres jusqu'à présent remontaient à une enquête TNS-Sofres pour
Le Figaro Magazine rendue publique le 30 janvier, avec une cote de confiance de 41% contre 55% ne lui faisant pas confiance, les mêmes chiffres se retrouvant le 3 février dans un sondage LH2-Libération.
La popularité du Premier ministre suit une courbe inverse au décrochage présidentiel, avec 52 % de bonnes opinions contre 45 % en janvier et 40 % de défavorables contre 46% en janvier, selon le baromètre Ipsos-
Le Point. 8% des sondés ne se prononcent pas.

Neuilly : "la vitrine locale de Sarkozy est en train de se briser"

Le Parti socialiste dénonce la "confusion générale" qui règne au sommet de l'Etat, et qu'illustre selon lui la crise dans le fief du président, où David Martinon a été contraint de renoncer, lâché par Jean Sarkozy et par l'UMP locale. David Martinon reste porte-parole de l'Elysée.

0.030.jpgLe Parti socialiste dénonce, lundi 11 février, la "confusion générale" qui règne au sommet de l'Etat et estime que le retrait de David Martinon des municipales à Neuilly-sur-Seine démontre que "la vitrine locale de Sarkozy est en train de se briser".
Stéphane Le Foll, le bras droit de François Hollande, souligne que David Martinon avait été "intronisé par le président de la République lui-même". Selon lui, le "mini-putsch organisé par le fils du président de la République, Jean Sarkozy" engendre une "confusion générale".
"Ce gouvernement et la politique du président de la République atteignent un point de confusion qui nous inquiète et est inquiétant pour la conduite et le gouvernement de notre pays", affirme-t-il.

Stéphane Le Foll cite en outre la "confusion" provoquée par le déplacement de Nicolas Sarkozy sur la sidérurgie, ainsi que les" annonces immédiatement contredites par son ministre de l'Economie et des Finances", ou encore les OGM, où "l'on est dans la confusion la plus complète", et aussi le rapport Attali qui voit "la plupart de ses propositions être remises en cause après que le président de la République ait annoncé qu'il reprenait toutes les propositions".
Evoquant la "dimension nationale" de ce scrutin", Stéphane Le Foll a estimé que cette élection sera l'occasion d'"envoyer un signal clair au gouvernement et à Nicolas Sarkozy".

Ayaan Hirsi Ali obtient le « soutien » de la France

Ayaan Hirsi Ali, l'ancienne députée néerlandaise d'origine somalienne a entamé dimanche à Paris une 0.41.jpgvisite pour demander le soutien de la France et des autres pays européens pour assurer sa protection. Des députés européens, comme Benoît Hamon, des politiques comme Ségolène Royal et des intellectuels français, comme Caroline Fourest et Bernard Henri-Lévy, ont organisé dimanche soir un rassemblement de solidarité à Paris pour réclamer le financement de sa protection et demander au gouvernement français de lui accorder une citoyenneté honorifique. « Nous sommes vos amis. La France éternelle, celle de 1789, d'Hugo, de De Gaulle, vous a entendue », a assuré la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, sans s'engager formellement sur une naturalisation. Ayaan Hirsi Ali est menacée de mort par les intégristes islamistes.

Symbole de la laïcité pour ses partisans et provocatrice pour ses détracteurs, Ayaan Hirsi Ali est un peu des deux. Née en 1969 en Somalie, excisée à 5 ans, elle suit son père opposant au régime communiste de Siad Barre lorsqu'il s'exile au Kenya. En 1992, elle a 22 ans et elle se réfugie aux Pays-Bas pour éviter un mariage forcé. Elle obtient l'asile politique et la nationalité néerlandaise. Cinq ans plus tard, elle est élue députée du parti libéral (VVD).

Après le choc du 11 septembre 2001, Ayan Hirsi Ali durcit ses propos : elle qualifie l'islam de rétrograde et Mahomet de pervers et de tyran. En 2004 son histoire devient tragique : son ami, le réalisateur Théo van Gogh est assassiné après la sortie du film Submission, un court métrage qu'ils avaient fait ensemble pour dénoncer la condition des femmes musulmanes. Sur le corps de son ami, une lettre la menace directement. Depuis, elle vit dans la peur.

Elle quitte les Pays Bas en 2006 après une polémique sur l'acquisition de sa nationalité. Actuellement, elle vit aux Etats-Unis où elle travaille pour l’American Enterprise Institute, une fondation proche des néo-conservateurs.

Biographie d'Ayan Hirsi Ali
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Une Femme de courage

Ayaan Hirsi Ali, de son vrai nom Ayaan Hirsi Magan, est une femme politique néerlandaise, née à Mogadiscio en Somalie le 13 novembre 1969. Ancienne membre de la Seconde Chambre des Pays-Bas, elle appartenait au Parti populaire libéral et démocrate des Pays-Bas

Enfance en exil

Elle est excisée à cinq ans. Elle quitte l'Éthiopie agée de 6 ans, alors que le pays est sous le régime de Siad Barre, pour suivre son père Hirsi Magan, un intellectuel qui a étudié aux États-Unis dans les années 1960, dans un long exil politique, d'abord en Arabie saoudite et en Éthiopie puis au Kenya. Le père voyagera beaucoup mais sa famille restera dix ans à Nairobi, où elle est scolarisée dans un collège musulman pour jeunes filles.

À cette époque elle est scolarisée dans une médersa, ou école coranique.

Elle est ensuite envoyée en Allemagne où elle est hébergée par sa famille en attendant d'obtenir les documents nécessaires pour pouvoir se rendre aux Etats-Unis en vue d'y être mariée. Elle s'enfuit alors vers les Pays-Bas.

Arrivée aux Pays-Bas

En 1992, elle obtient l'asile politique aux Pays-Bas. Elle constate à cette occasion la permissivité de la justice néerlandaise face aux discriminations envers les familles musulmanes.

Elle poursuit ses études de philosophie politique à Leyde. De 1995 à 2001, elle travaille également comme traductrice et interprète pour la justice néerlandaise et pour les services d'immigration. À partir de 2001, chercheuse dans un think tank du Parti du travail des Pays-Bas, elle se spécialise sur l'intégration des femmes étrangères et plus particulièrement musulmanes dans la société néerlandaise.

« Naturellement membre du parti travailliste » – la formule est d'elle – elle se trouve en désaccord avec lui en ce qui concerne les relations que la société doit entretenir avec les communautés étrangères. C'est après avoir été désavouée pour son interprétation « anti-islamique » des attentats du 11 septembre 2001 qu'elle quitte le parti travailliste. En novembre 2002, elle adhère au parti libéral VVD où elle peut davantage faire valoir ses idées. Elle est élue au Parlement en 2003. Elle réussit alors à faire adopter une proposition de loi réprimant sévèrement la pratique de l'excision. Durant cette période, elle écrit de nombreux articles fustigeant ce qu'elle appelle les dangers du communautarisme, qu'elle voit comme un obstacle à l'intégration.

Ayaan Hirsi Ali entame une collaboration en 2004 avec Theo van Gogh par ailleurs connu pour ses provocations, qui avait déclaré : "La plupart des femmes, à mes yeux, ne sont que de petits utérus qui parlent", mais qui démontre néanmoins son engagement contre les violences faites aux femmes musulmanes en s'associant avec elle sur ce thème. Ils écrivent le scénario d'un court-métrage sur la condition féminine dans le monde musulman, en insistant sur les violences qui sont faites aux femmes au nom de l'islam. Ce film où des calligraphies du Coran, livre sacré des musulmans, sont inscrites sur la peau des actrices, entraine la colère des musulmans hollandais.

Nouvel exil, aux États-Unis

Dans un documentaire diffusé à la télévision néerlandaise, Hirsi Ali reconnaît avoir menti sur son identité et son âge et sa biographie pour d'obtenir l'asile politique et échapper à un mariage forcé. Ces mensonges risquent alors de provoquer la déchéance de sa nationalité néerlandaise, ainsi que son expulsion. La ministre de l'intégration Rita Verdonk, bien que membre comme elle du VVD, tente d'utiliser ce fait pour la déchoir de sa nationalité, mais échoue face à une motion des députés votée à la majorité, devant la désapprobation de figures du VVD (parti libéral) comme Gerrit Zalm, Neelie Kroes, le Premier ministre Jan Peter Balkenende lui même qui désavoue publiquement sa ministre, enfin et surtout face aux militants du VVD qui le 31 mai 2006 élisent massivement Mark Rutte à la tête de leur parti que perd Rita Verdonk.

Après une campagne menée contre elle dans toute l'Europe sur son mensonge, elle démissionne de son siège de député et s'exile aux États-Unis, où elle a été recrutée par l'American Enterprise Institute, un think tank néoconsevateur proche de l'administration Bush.

Une autre affaire concomitante l'a incitée à quitter le pays. Cible initiale du meurtrier de Theo van Gogh, elle bénéficiait d'une protection policière. Les désagréments de cette protection pour le voisinage sont à l'origine d'une plainte de ses voisins. Déboutés en première instance, la Cour d'appel leur donna raison et décida l'expulsion de la députée.

Ayaan Hirsi Ali gardera toutefois la nationalité néerlandaise après que le 27 juin 2006 Rita Verdonk, désavouée par son parti et l'opinion publique, ait renoncé à la déchoir de ses droits civiques.

Celle-ci parvient néanmoins à user de certaines lois pour contraindre le gouvernement à retirer la protection rapprochée qu'il avait accordée à Ayaan Hirsi Ali en octobre 2007, au nom du fait qu'elle n'est pas sur le territoire national. En effet, elle réside depuis l'affaire aux États-Unis, où le gouvernement américain ne peut lui accorder protection, Ayaan n'étant pas de nationalité américaine. Ayaan Hirsi Ali revient aux Pays-Bas ce même mois d'octobre 2007. Le Danemark a proposé de lui accorder l'asile politique et la protection nécessaire, mais elle déclara préfère rester aux Etats-Unis où elle bénéficiait d'une plus grande liberté d'expression, notamment par rapport à la critique de l'Islam. Une manifestation de soutien demande alors à la France de lui accorder une citoyenneté française honorifique.

Arrivée en France

Contrainte à financer elle-même sa protection privée, elle demande à la France de lui accorder la nationalité et sa protection. Sa demande est examinée par la secrétaire d'état Rama Yade le 10 février 2008.

Engagement politique

Ayaan Hirsi Ali se réclame d'une laïcité à la française, avec une nette séparation de l'Église et de l'État, ce qui n'est pas le cas aux Pays-Bas.

Ayaan Hirsi Ali soutient que l'islam est incompatible avec les principes de la démocratie, tout comme le christianisme est incompatible avec la démocratie, et le judaisme est incompatible avec la démocratie. Mais, selon elle, ces deux religions ont dû se réformer, ce qui n'a pas été le cas de l'islam. La venue de plusieurs millions de musulmans en Europe à partir de la deuxième moitié du XXe siècle constitue un fait majeur et durable. En réclamant pour l'islam d'Europe une période de Lumières, elle en donne une image d'ensemble très réactionnaire. Ce point de vue trouve en écho important dans les milieux d'extrême droite mais aussi chez les intellectuels européens, comme Alain Finkielkraut,Bernard Henry Lévy trouvant une justification de leurs positions anti-islamiques.

Elle a été qualifiée de « Voltaire noire », en référence aux combats passionnés de ce dernier contre le cléricalisme tant chrétien (après l'affaire du chevalier de La Barre) qu'islamique (avec son pamphlet Le Fanatisme, ou Mahomet le prophète (Wikisource)). Pendant la polémique sur les caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten, Ayaan Hirsi Ali déclare dans son discours prononcé non loin de l'ex-Mur de Berlin le 9 février 2006 :

« Comme les milliers de personnes qui ont manifesté contre les caricatures danoises, j'ai longtemps cru que Mahomet était parfait - qu'il était la seule source du bien, le seul critère permettant de distinguer entre le bien et le mal. En 1989, quand Khomeiny a lancé un appel à tuer Salman Rushdie pour avoir insulté Mahomet, je pensais qu'il avait raison. Je ne le pense plus. »

À la suite de cette affaire , elle signe, avec Salman Rushdie, Taslima Nasreen, Irshad Manji et d'autres musulmans, le Manifeste des douze « Ensemble contre le totalitarisme », initié par Philippe Val de Charlie-Hebdo, ainsi que Caroline Fourest collaboratrice du journal qui s'est engagé pour la défense de la liberté de pensée et contre la censure religieuse ou au nom de la religion.

 Menacée par des intégristes musulmans

Après l'assassinat de Theo van Gogh par Mohammed Bouyeri, Ayaan Hirsi Ali est menacée de mort. L'assassin ayant laissé sur le corps une liste des futures cibles transpercée par le poignard où le nom d'Ali figure en tête. Elle s'enfuit des Pays-Bas. Une fatwa a été prononcée à son encontre la condamnant à mort dans plusieurs pays musulmans notamment au Soudan.

De retour en Hollande, c'est sous haute protection policière qu'elle fait publier son livre Zoontjesfabriek, traduit en français sous le titre Insoumise. Après cette publication, Ayaan Hirsi Ali reçoit de nombreuses menaces de mort pour les critiques des relations homme/femme dans la religion musulmane qu'elle a formulées.

Sa tête est toujours mise à prix auprès de certaines institutions musulmanes. Elle a été mise à prix notamment par les dirigeants de la mosquée rouge, au Pakistan, avant le démantèlement de l'organisation.

Photo de Ségolène Royal lors d'un meeting de soutien à Ayaan Hirsi Ali
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par Arnaud Fage publié dans : Ségolène Royal présidente en 2012

Publié dans Archives Actualités

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